Selon Marcel Bidot, qui témoigne de ces faits en 1975 auprès du journaliste Jacques Augendre, cette victoire constitue l’un des plus grands retournements de situation et des plus grands exploits de l’histoire du sport cycliste : « Ce coup de théâtre dont je fus le témoin est l’un des évènements qui m’ont le plus frappé. Tout de suite, ne subsistent plus que le maillot jaune Gimondi, Poulidor, Motta, Jimenez, autrement dit les ténors de l’épreuve. André Leducq gagne une étape aux Sables-d’Olonne tandis que l’Italien Learco Guerra porte le maillot jaune. Le GF38 se rend aujourd’hui à Lille après une série de huit matchs sans défaite toutes compétitions confondues. En 1929, André Leducq connaît une série de résultats décevants. Aucun Français n’avait plus gagné le Tour depuis Henri Pélissier en 1923. Cette victoire est la première d’une série de cinq pour l’équipe de France. Grâce à ses 142 sélections avec les Bleus, Lilian Thuram détient le record du plus grand nombre de matchs en équipe de France du 23 juin 2006 jusqu’au Mondial 2022, lorsque Hugo Lloris le dépasse.
En fin de saison, André Leducq obtient des permissions pour disputer quelques réunions sur piste au Vélodrome d’Hiver. Le lendemain, un résultat adverse offre officiellement le titre de champion d’Italie à quatre matchs de la fin de saison. André Leducq choisit de ne plus assurer ses contrats sur piste durant la saison hivernale afin de préparer au mieux la saison sur route 1930. Le 27 avril, il remporte Paris-Caen. Charles Pélissier gagne les quatre dernières étapes, maillots de foot 2025 lors desquelles la victoire finale de Leducq n’est plus menacée. Il n’est cependant pas considéré comme un favori du Tour de France. En 1912, le CFI ne parvient pas à se mettre d’accord avec l’USFSA pour présenter une équipe de France aux Jeux olympiques de Stockholm. ↑ a b et c Le Néel 1994, 1934-1938 : une première expérience professionnelle. Alfredo Binda, alors quadruple vainqueur du Tour d’Italie, remporte la première étape des Pyrénées à Luchon, devant Pierre Magne et André Leducq. Malgré les défauts constatés lors de l’édition précédente, Henri Desgrange reconduit la formule des départs séparés pour les équipes : 15 des 22 étapes sont disputées dans ce format, ce qui favorise les grandes équipes comme Alcyon qui engage Leducq et le vainqueur sortant Nicolas Frantz.
Les marques de cycles sont supprimées et désormais, les coureurs contractent directement avec le Tour et sont regroupés par équipes nationales. Contre l’avis de Paul Ruinart, André Leducq devient professionnel en 1926 au sein de l’équipe Thomann-Dunlop, dirigée par Ludovic Feuillet. André Leducq est une des révélations de cette édition : il remporte trois étapes (la sixième à Brest et les deux dernières à Dunkerque et Paris) et termine quatrième de l’épreuve. Il reprend la compétition après trois semaines de repos et remporte la Course à la mer, en trois étapes, puis le Tour du Finistère. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d’imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Auriverdes, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s’imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l’Italie et le Brésil. Des coureurs « isolés » et des adversaires sont également sollicités. Aidé des autres coureurs de l’équipe de France, il parvient à rattraper Guerra, qui a pris 15 minutes d’avance, et Leducq gagne au sprint à Évian devant Charles Pélissier.